La composition d'une raquette de tennis

La composition d'une raquette de tennis Le tennis tel qu'on le connaît est né le 23 Février 1874 exactement, lors du dépôt par le major Walter Clopton Wingfield du brevet d'un jeu appelé «Sphairistiké» (mot grec signifiant "art de la balle"). En 1877 il le fera appeler «Lawn Tennis». Ce n'est pourtant pas là que l'on découvre la raquette de tennis. Celle-ci a en effet précédé le jeu en venant tout droit du Jeu de Paumes. La première raquette de tennis à peu près telle qu'on la connaît aujourd'hui (avec un long manche) date du XVIe siècle. Elle était à cette époque en bois et les cordages en boyaux de mouton. On ne constate pas une grande évolution de la raquette de tennis au cours de années et même du siècle qui suit. Il faut attendre 1930 pour que l'apparition de nouvelles colles à bois facilite le travail des raquettiers en leur permettant d'assembler plusieurs bois. À partir des années 70 on voit l'apparition de raquettes en matières métalliques comme l'acier ou l'aluminium. Si ces modèles ont été fabriqués, ils n'ont eu aucun succès du fait de leur poids. La raquette en bois est donc toujours en vigueur. En 1980 cependant, l'utilisation de fibres synthétiques comme le carbone va donner un nouvel essor à la raquette de tennis. Elle devient plus légère et plus performante. C'est seulement ce matériaux qui va remplacer la raquette en bois qui disparaît en 1984. Quant aux cordages, il a fallu attendre 1875 pour qu'un fabriquant de raquettes (Bussey) demande à un fabriquant de cordes à musique (BABOLAT) s'il est possible de corder ses raquettes. C'est tout simplement de cette idée que sont nées les cordes synthétiques. Elles n'ont plus jamais été remplacées par autre chose que la matière nylon que l'on utilise toujours pour nos raquettes de tennis contemporaines.